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Mercedes au Grand Prix de Monaco

Mercedes et Monaco : un parcours contrasté

Le Grand Prix de Monaco est l’une des courses les plus prestigieuses de la Formule 1, un véritable bijou du calendrier où la performance brute ne suffit pas. Ici, la précision, la stratégie et la maîtrise du pilotage font toute la différence. Si Mercedes est aujourd’hui synonyme de domination en F1, son histoire à Monaco a connu des hauts et des bas. De ses débuts historiques à sa suprématie dans l’ère hybride, la marque à l’étoile a su s’imposer comme l’un des acteurs incontournables de la Principauté.

Les débuts historiques de Mercedes à Monaco

Avant de devenir une force dominante en Formule 1 moderne, Mercedes avait déjà laissé sa marque sur les circuits dans les années 30. En 1936, la marque allemande aligne ses flèches d’argent sur le tracé monégasque, mais la Seconde Guerre mondiale met un terme à cette première ère. Il faut attendre 1955 pour voir Mercedes revenir en F1 avec Juan Manuel Fangio, qui remporte le Grand Prix de Monaco cette année-là au volant de la mythique W196. Ce succès restera le dernier de l’écurie à Monaco pendant des décennies, Mercedes se retirant de la F1 à la fin de la saison.

Le retour en F1 et les années de transition

Mercedes fait son grand retour en Formule 1 en 2010, après le rachat de l’écurie Brawn GP, championne du monde en titre. Avec des pilotes de renom comme Michael Schumacher et Nico Rosberg, l’équipe affiche de grandes ambitions. Cependant, la première phase est marquée par des performances irrégulières à Monaco.

Lors de l’édition du Grand-Prix de Monaco de 2012, Mercedes signe un coup d’éclat lorsque Michael Schumacher réalise la pole position lors des qualifications, une performance exceptionnelle à 43 ans. Malheureusement, une pénalité pour un incident lors de la course précédente le rétrograde en sixième position sur la grille, et il ne parviendra pas à transformer cette performance en victoire.

L’ère de la domination hybride

Avec l’introduction des moteurs hybrides en 2014, Mercedes entre dans une nouvelle dimension, écrasant la concurrence avec un duo explosif : Lewis Hamilton et Nico Rosberg.

La trilogie de Rosberg

Monaco devient rapidement le terrain de jeu favori de Nico Rosberg. Il remporte trois éditions consécutives du Grand Prix de Monaco en 2013, 2014 et 2015, égalant ainsi le record de son père, Keke Rosberg, également vainqueur à Monaco.

2013 : Rosberg domine la course de bout en bout après une pole décisive, contrôlant la course malgré plusieurs interventions de la voiture de sécurité.

2014 : La tension monte avec son coéquipier Hamilton. Rosberg décroche la pole de manière controversée après une erreur suspecte dans le virage de Mirabeau, empêchant Hamilton d’améliorer son temps. Il s’impose à nouveau en course.

2015 : Rosberg profite d’une erreur stratégique de Mercedes, qui appelle Hamilton aux stands lors d’une période de voiture de sécurité. Hamilton perd ainsi la victoire au profit de son coéquipier, créant l’un des moments les plus controversés de l’histoire récente de la F1.

La revanche de Hamilton (2016, 2019)

Après plusieurs tentatives frustrées, Lewis Hamilton s’impose enfin à Monaco sous l’ère hybride en 2016. Dans des conditions pluvieuses, il réalise une course parfaite, profitant d’une stratégie risquée mais payante en restant plus longtemps en piste avec des pneus intermédiaires.

En 2019, Hamilton signe une autre victoire mémorable à Monaco. Sous la pression constante de Max Verstappenpendant plus de 60 tours, il parvient à conserver la tête malgré des pneus très dégradés. Cette victoire, dédiée à Niki Lauda, récemment décédé, est l’un des moments les plus émouvants de la carrière d’Hamilton.

Des défis récents malgré la domination

Malgré sa suprématie globale, Mercedes connaît des difficultés à Monaco dans les dernières saisons. Le circuit étroit et sinueux ne favorise pas la puissance brute du moteur Mercedes, mais plutôt l’agilité et la gestion des pneus.

En 2021, l’écurie connaît un week-end désastreux :

Lewis Hamilton ne parvient pas à dépasser la septième place en course.

Valtteri Bottas, bien placé pour le podium, est contraint d’abandonner à cause d’un problème insolite : un écrou de roue bloqué, rendant impossible le changement de pneu.

En 2022, Mercedes, avec son concept de monoplace à effet de sol, continue de lutter pour s’adapter à Monaco. Hamilton et George Russell font face à des problèmes de performances et de gestion des pneus, laissant la victoire à Red Bull.

Mercedes et Monaco : une relation complexe

Avec 8 victoires à Monaco depuis sa création, Mercedes possède un palmarès impressionnant, notamment grâce à son succès récent dans l’ère hybride. Cependant, le Grand Prix de Monaco reste un défi unique pour l’écurie allemande. Ce circuit exige des qualités spécifiques – agilité, adhérence mécanique et stratégie parfaite – qui ne correspondent pas toujours aux forces des monoplaces Mercedes.

Vers un nouveau chapitre ?

Alors que la Formule 1 entre dans une nouvelle ère technique avec des règlements axés sur l’aérodynamisme à effet de sol, Mercedes cherche à renouer avec le succès à Monaco. Après le départ médiatisé de Lewis Hamilton pour Ferrari, les deux pilotes de Mercedes, George Russell et Andrea Kimi Antonelli vont tenter de briller à nouveau dans les rues de la Principauté.

Le Grand Prix de Monaco reste un rendez-vous incontournable pour Mercedes, non seulement pour l’histoire et le prestige, mais aussi comme un défi technique à relever, année après année.

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